Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Hélico-RC
Publicité
Hélico-RC
Newsletter
22 avril 2011

Passez le Pas ... le Pas variable.

Passez le Pas ... le Pas variable.

Il existe 3 grandes familles d’hélicoptères RC.

Si on les classait par niveau de difficulté de pilotage, nous aurions en premier les bi-rotors.

Ces machines sont suspendues par deux rotors co-axiaux tournants dans des sens de rotation opposés.

Elles sont donc auto-stables puisque le couple généré par l’un des rotors est annulé par celui de l’autre …

Le rotor d’anti-couple est donc superflu.

Ce sont des machines destinées aux débutants désireux de se familiariser avec les réflexes de pilotage.

Leur domaine d’évolution reste le vol en intérieur ou en extérieur, en l’absence de vent.

Vient ensuite, une catégorie intermédiaire : les pas fixes

Ces appareils sont animés par un mono rotor principal, assisté par un anti-couple en bout de queue.

Comme leur nom  l’indique, le pas (incidence des pales) est fixe, c’est le régime du rotor principal qui sert à faire monter ou descendre le modèle.

Ici, on se rapproche du concept d’une machine grandeur par la disposition des rotors.

Ces appareils sont plus vifs et plus polyvalents.

On peut sur certains diamètres de rotor (45 cm par exemple) envisager le vol extérieur, même par légère brise.

DSC05148

Attention toutefois si le vent monte, il peut s’engouffrer dans les pales et le seul moyen de faire redescendre la machine est de réduire fortement le régime du rotor au détriment de la stabilité.

Enfin, la catégorie experte se compose exclusivement d’ appareils à pas variable.

On retrouve la configuration du « pas fixe » (rotor principal assisté d’un anti-couple) à la différence que l’incidence des pales du rotor principale est variable.

Cette variation  permet un vol en extérieur même par  bonne brise puisque pour faire redescendre la machine on pourra conserver un régime correct (donc une bonne stabilité) et faire varier l’incidence en pas négatif.

Ces modèles sont donc, très polyvalents.

Ils sont capables de prouesses extrêmes en vol comme le vol 3 d, vol sur le dos, looping…

Pour un modéliste, c’est la catégorie « Reine ».

Sans que ce soit une finalité, la maîtrise d’une telle machine apporte beaucoup de satisfaction.

 

Personnellement, j’ai débuté avec un bi-rotor « de salon » le Nine Eagles Solo NE 210.

Ce premier appareil m’a permis d’acquérir les réflexes de bases du pilotage.

DSC01759

Attention au départ à bien choisir le mode de pilotage (mode 1 : gaz à droite ou mode 2 : gaz à gauche)

Sachez qu'en France, la majorité des pilotes sont en Mode 1 et donc que les appareils distribués les sont aussi.

Clairement, si vous choisissez le mode 2, vous risquez de devoir effectuer un changement de mode de la radio si cela est possible.

Quel que soit le mode choisi, les habitudes que vous prendrez seront difficilement modifiables.

Le bi-rotor est une machine avec laquelle vous prendrez du plaisir sans trop de prise de tête…

Sa simplicité vous permettra rapidement de faire évoluer votre modèle comme vous le souhaiter en enchaînant les figures de base comme les huits, le vol de face…

Il est même possible que cette facilité vous lasse assez rapidement.

Pour ma part, je suis, au bout de quelques semaines, passé au « pas fixe »

Je ne souhaitais pas investir trop d’argent dans un appareil, ne sachant pas réellement si  cette passion allait être durable, j’ai choisi un Solo Pro toujours de la marque Nine Eagles.

DSC02122

Quel que soit le model ou la marque que vous choisissez, assurez-vous d’un bon suivi du service (conseils, réglages…) et de la fourniture des pièces de rechange dans des délais raisonnables.

C’est un point important car il n’est pas rare de trouver des machines à prix imbattables, sans pouvoir  trouver un jeu de pales de rechange…

Attention aux modèles de grande surface, préférer de loin, les magasins de modéliste.

Le pas fixe est une machine très plaisante, offrant un plus grand réalisme par sa conception (anti-couple en bout de queue)

C’est une machine plus vive car elle offre moins de turbulence (mono-rotor) et donc de gène à l’avancement.

A noter que, la radio Nine Eagles offre deux sensibilités de débattement des servos.

Un mode « débutant » et un mode « expert »…

Cette fonction n’est pas négligeable, nous y reviendrons plus tard…

Parallèlement à ce petit « moustique » d’intérieur, j’ai investi dans un modèle d’extérieur.

J’ai opté pour le CB 180 Z de Walkera livré en RTF (prêt à voler) acheté sur le Net.

A ce niveau là, on peut dire que « la Passion vous gagne »

Le vol en extérieur est tout simplement Magique.

Plus de limite, un sentiment de liberté…

Reste que le moindre coup de vent perturbe considérablement le modèle et qu'il faut être particulièrement vigilant sur les conditions météo de vol.

A cela se rajoute le poids, relativement faible, de ces appareils qui n’est pas un atout pour la stabilité.

Donc, beaucoup de plaisir, dans des conditions de vol clémentes.

J’ai fait « une saison » avec mes deux pas fixe, en finissant par la maîtrise des différentes figures : vol de face, huit, etc.

J’ai donc voulu passer le pas, celui du pas variable.

Clairement, la mise en œuvre d’un tel modèle, son réglage m’impressionnait.

C’est donc dans une boutique spécialisée que j’ai acheté un KDS 450 SI.

DSC05731

Après de nombreuses recherches, cet appareil m’avait séduit par son rapport qualité prix imbattable, son côté « prêt à l’emploi » y compris la valise aluminium pour le transport, et son bon suivi (pièces et conseils)

Quelle que soit la machine choisie, privilégiez un bon compromis entre la taille et le poids  par rapport au prix de l’ensemble.

La classe 450 (70 cm de taille de rotor principal) semble être le bon compromis.

Attention à bien regarder le prix des pièces.

Je ne regrette pas l’achat dans une boutique de modéliste, même si j’aurai pu trouver moins cher ailleurs…

Pour être clair, passer près d’une heure avec le vendeur pour la mise en route, permet de repartir plutôt confiant.

Arrivé à la maison, mise en route de la machine et là, grosse déception !!!

Impossible de tenir un stationnaire, la machine glisse vers la gauche, à la moindre tentative de décollage.

Pour  me mettre en confiance, j’ai acheté quelques jours après, un kit « training ».

Je vous le recommande dès le début.

Entraînez-vous aux stationnaires, en privilégiant un endroit bien dégagé en cas de perte de contrôle de votre modèle.

Vous l’avez compris, on a vraiment le sentiment de repartir d’un niveau zéro en abordant le pas variable.

Vous verrez, plus tard, que les réflexes de pilotage acquis avec les modèles précédents sont un gros atout  pour la suite de votre apprentissage, même si ce n’est pas perceptible au départ.

Travaillez donc le stationnaire, de dos mais aussi de profil, commencez à effectuer des petites translations, anticipez l’inertie de la machine…

Personnellement, j’ai trouvé que le mode double débattement (mode débutant ou expert), est un réel avantage dans la prise en main de l’appareil.

Une fois que vous sentez que vous « maitrisez » le stationnaire et que vos atterrissages sont propres, enlevez le kit training.

Ce « sevrage » vous procurera beaucoup de satisfaction.

Enfin libre !!!

DSC06367

Fini de vous balader avec cette grosse araignée…

Continuez votre apprentissage régulièrement, en vous fixant des petits objectifs, réalisables.

Ne cherchez pas, en revanche, à griller les étapes.

Un crash revient cher.

A ce propos, prévoyez des pièces de rechange en quantité suffisante pour ne pas être pris au dépourvus.

J’ai mis une liste sur le Blog, de ce qu'il faudrait prévoir.

Attention, le prix des pièces peut varier énormément d’un site à l’autre, ou d’un pays à l’autre.

Par exemple, une tête de rotor complète en plastique coûte 40 euros en France, 25 en Allemagne…

Le châssis complet en alu revient à 40 euros en France contre 8 euros en Allemagne…

Bref, n’hésitez pas à consulter les différents sites marchands…

Au fils de vos différents vols, vous  aurez beaucoup de satisfaction, mais aussi quelques déceptions, du genre un gros crash…

Vous risquez même de vouloir tout simplement revendre votre machine.

Un seul mot : LA PERSEVERENCE.

Allez y à votre rythme, ne précipitez pas les choses, tout viendra naturellement…

Je vous proposerais, prochainement, un article sur le montage et surtout, le réglage de votre machine.

Bons vols à tous et, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Bravo pour votre blog.<br /> <br /> Je suis passé du Bi Rotor (Big Lama) au Fp (Colibri pro) . Cette transition assez facile.<br /> <br /> Maintenant j'ai commencé le pas variable.<br /> <br /> Effectivement, il y a une montagne au début.<br /> <br /> Ne pas se décourager. Tous les soirs, je vide une batterie pour m'entrainer.<br /> <br /> Je commence a faire du stationnaire, comme un bébé qui commence à marcher, c'est un équilibre ultra précaire. mais cela viens. <br /> <br /> Au début de mon apprentissage, je prenais le colibri pour me rassurer un peu.. (non je ne suis pas une quiche... me répétais je)<br /> <br /> De belles sensations et maintenant, le bi rotor me semble morne. Mais je l'aime quand même mon Big Lama. <br /> <br /> A++<br /> <br /> Paladyn
F
bonjour moi aussi j'ais acheter cette helico pour sont prix mais je n'arrive pas a le regler ,la je vais acheter le rotor plus le retor en couple en alu car plus resistant que le plastique .merci pour tous les petits conseils a plus
P
Parmi les FP il y a ceux qui sont à Barre de Bell comme précisément les Nine Eagles Solo PRO et CB 180 cité dans cet article, et ceux qui sont à Barre Hiller comme les HoneyBee FP, Walkera HM4#3B.<br /> Les premiers, récents, sont proches des birotors tandis que les seconds, de conception plus ancienne, sont davantage proches des CP. Ce qui explique qu' une fois qu' on a maîtrisé un Solo PRO on a davantage de mal à passer sur CP que quelqu' un qui en aurait bavé au préalable avec son HBFP.
P
Birotors : leur stabilité n' est pas dûe au deuxième rotor, mais à la Barre de Bell. Le deuxième rotor supprime le petit rotor anticouple et empêche l' hélico d' aller vite.<br /> <br /> Hélico FP : le pas est variable ! seul le pas collectif est fixe, le pas cyclique est, par définition, variable. Pareil sur un birotor !<br /> <br /> Pas et incidence : ce n' est pas la même chose ! Le pas est une donnée statique (angle formé par la corde du profil avec le disque de rotation) alors que l' incidence est une donnée dynamique (c' est l' angle formé par la corde du profil et la direction du vent apparent qui frappe la pale): pour un même pas, l' incidence varie selon que la pale est avançante ou reculante, selon que l' hélico monte ou descend, selon que le vent souffle ou non...!<br /> <br /> Dans l' ensemble l' article est rédigé très sympathiquement et très agréable à lire : chacun s' y reconnait ou s' y reconnaîtra ;-)
Publicité